La charge d’entraînement (CE) qui correspond à la combinaison entre la durée et l’intensité d’entraînement est souvent évoquée par les entraîneurs et les athlètes mais que se cache t’il réellement derrière cet indice très important pour optimiser l’entraînement ?
Les 1ers travaux sur la charge d’entraînement sont à attribuer à l’équipe de Banister (1975) qui a mis en évidence qu’une session d’entraînement provoque un stress et une fatigue d’entraînement ayant une influence positive ou négative sur la performance.
La séance d'entraînement représente une dose d’entraînement générant un signal adaptatif permettant une augmentation du niveau de l’état de forme et une amélioration de la performance lors de période de récupération suivant la session d’entraînement. L’ampleur de l’élévation du niveau de forme est dépendant du stress d’exercice, une faible dose d’entraînement provoquera un stress moins élevé qu’une haute dose d’entraînement et donc un signal adaptatif moins élevé.
Dans ce modèle dénommé TRIMP (Training Impulse), chaque séance est considérée comme une « impulsion d’entraînement » générant une baisse temporaire de la performance (BTP) dont l’ampleur est fonction du niveau de la dose d’entraînement.
Le TRIMP permet de quantifier la charge d’entraînement interne en utilisant la durée de l’exercice et la FC.