Dans l'article « Comment planifier ses entraînements par intervalles dans les disciplines d'endurance ? », il a été mis en évidence que les séances d’entraînement basées sur des intervalles à intensité variable présentent des résultats prometteurs pour maintenir un pourcentage élevé du VO2max sur une plus longue durée, sans pour autant accroître la perception de l'effort.
Le protocole repose sur un démarrage rapide lors de la première phase de la séance, suivi d’une diminution progressive de l’intensité, ce qui permet de solliciter la composante lente du VO2.
Pour rappel, la composante lente du VO2 est un phénomène physiologique qui reflète une augmentation progressive de la consommation d'oxygène lors d'un exercice prolongé à haute intensité. Elle est principalement liée au recrutement des fibres musculaires rapides, à la fatigue et à l'inefficacité croissante des muscles au fil du temps. Pour les athlètes, comprendre et gérer cet aspect peut être crucial pour optimiser la performance d’endurance.
Résumé sur l'entraînement à intensité variable à partir deux études de références
Les séances à intensité variable (DEC), débutant par un effort rapide dans le domaine sévère voire extrême, puis se poursuivant par une réduction de l’intensité située entre le domaine d'intensité élevée (heavy domain) et le domaine sévère, se révèlent plus efficaces pour maximiser le temps passé à des niveaux élevés de VO2max, tout en générant moins de fatigue qu'un entraînement à intensité constante (TRAD).